Santé mentale : Mon fils était une ''bombe à retardement'' ! (1 de 2)
Salut à tous,
En feuilletant mon journal, ce matin, je me suis arrêté et lu avec grand intérêt et sympathie, dans la section des opinions des lecteurs, un cri du coeur d'une mère qui aurait tout fait pour garder en vie son grand garçon au prise avec la schizophrénie, la médication et la drogue... :
''Je suis la mère de Maxim. Mon fils était atteint de schizophrénie et en plus de sa médication, il consommait des drogues. Il a été retrouvé mort, le 1 septembre, 2009, seul dans son appartement à Alma.
À maintes reprises, j'avais exprimé mes inquiétudes aux professionnels de la santé qui suivaient mon fils. Toujours présente dans la vie de celui-ci, je le connaissais mieux que n'importe qui. Je connaissais ses réactions, ses phases de clarté et ses phases de brume. Je me suis impliqué dans ses suivis et j'ai même tenté de devenir sa curatrice.
Malheureusement, rien n'est simple dans le domaine de la santé mentale. Il y a la vision des professionnels, les droits de la personne malade, la confidentialité.
Mon fils était une bombe à retardement. J'entendais le tic-tac, mais les professionnels, eux, me disaient que Maxim était capable de prendre soin de lui-même. La vie m'aura malheureusement donné raison.
Paradoxalement, alors qu'on dénonce le fait que les familles ne s'impliquent pas suffisamment auprès de leurs ainés, le système tend à exclure les familles au niveau des services de santé mentale. Du vivant de Maxim, j'ai fait une plainte pour tenter d'exprimer mon point de vue afin de démontrer l'importance de m'inclure face au suivi de mon fils''...
* La suite très bientôt...
Pégé
** Commentaire paru dans le journal Le Quotidien, par Mme Martyne Talbot, Alma, Qué.