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Pégé...Actualités en santé, mentale et autres !
15 avril 2015

SANTÉ MENTALE : Aux frontières de la folie !

Salut à tous,   989728

Du site LaPresse- Le Soleil : 

   ¨ «Nombre d'événements tragiques sont présentés aux nouvelles (crimes violents sur des enfants ou sur la conjointe, abus et sévices sexuels abominables, etc.). Dans le langage populaire, nous avons presque toujours la réaction de dire avec conviction : "Il est fou!", "Elle est folle!" Mais qu'en est-il réellement d'un point de vue scientifique? Qu'est-ce que la vraie folie? De quoi est faite cette mince ligne entre, par exemple, une émotion de colère explosive qui fait "perdre les pédales" et la vraie folie? Combien de temps cet état de vraie folie peut-il durer : une heure, une semaine? Si on pouvait passer un scan à une personne souffrant de folie, pourrait-on y voir une différence dans son cerveau avec une personne normale?» demande Charlotte Savard.

Ampleur médiatique !

   Les médias raffolent de ces histoires parce que, par leur violence insensée, le jeune âge de leur victime, etc., elles frappent l'imaginaire. Cependant, il importe de retenir une chose, ici : l'ampleur médiatique de ces affaires n'est pas (du tout) un bon indicateur de la dangerosité des schizophrènes - ni des autres formes de maladies mentales, d'ailleurs. En fait, dit le psychologue Camillo Zacchia, de l'Institut Douglas en santé mentale, «les gens qui ont une maladie mentale sont plus souvent victimes de crime que criminels. Et leur violence, quand il y en a, est le plus souvent tournée vers eux-mêmes. Le taux de suicide des schizophrènes est 100 fois plus élevé que la normale».

   Cela dit, il y a quand même une différence, ne fût-ce qu'une «mince ligne», entre la maladie mentale et la sanité, non? Eh bien, oui... et non.

   De manière générale, dit le psychiatre de l'Institut universitaire en santé mentale de Québec Marc-André Roy, «on a longtemps eu tendance à considérer les maladies mentales comme des phénomènes bien compartimentés, mais il faut reconnaître qu'on a plutôt affaire à des continuums [soit une sorte de dégradé allant de sujets sains, à moins sains, à limite malades et à carrément malades, sans ligne de démarcation claire entre les catégories.

Critères du diagnostic !

   Les «psys» utilisent essentiellement deux critères pour tracer une ligne dans ce continuum : la souffrance du patient, qui n'est certainement pas un état normal, et l'«atteinte au fonctionnement» - c'est-à-dire, est-ce que le trait psychique rend la personne dysfonctionnelle dans sa vie de tous les jours.

  Ce sont là des critères tout à fait défendables, mais le fait est que la «vie de tous les jours» n'a pas toujours été la même. Cela signifie que la limite entre la maladie mentale et la sanité peut bouger d'une époque à l'autre, d'un contexte à l'autre, remarquent nos deux experts¨... ( Lire l`article au complet )

   http://www.lapresse.ca/le-soleil/vivre-ici/la-science-au-quotidien/201503/28/01-4856430-aux-frontieres-de-la-folie.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_hotTopics_sujets-a-la-une-soleil_1667938_section_POS1

Pégé

                       

 

 

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