SANTÉ : Le point sur le syndrome génital permanent !
Salut à tous,
Du site france 5 :
¨ C'est une maladie rare qui défraie parfois la chronique médicale du fait des symptômes sexuels qu'elle provoque : des sensations proches de celles que l'on ressent avant l'orgasme, qui durent des heures, sont soulagées brièvement par un orgasme et recommencent... Mais alors que le syndrome génital sans repos fait fantasmer certains, il a conduit des patientes au suicide à cause des douleurs et autres manifestations désagréables. Il bénéficie désormais de quelques avancées en matière de traitement tout en restant bien mystérieux.
Si le premier cas a été décrit en 1994, ce n'est qu'en 2001 que l'affection a reçu un nom : le syndrome d'excitation sexuelle permanente. Puis il fut débaptisé au profit du nom de syndrome d'excitation génitale permanente : en effet, les sensations génitales anormales ne sont pas provoquées par un désir sexuel. Après avoir constaté en 2009 une association avec le syndrome des jambes sans repos, un troisième nom est alors proposé par le chercheur Waldinger, le syndrome génital sans repos.
Les patientes qui en souffrent décrivent des sensations d'inconfort au niveau de la zone génitale, à type de brûlure, de douleur, de démangeaisons, de picotements ou encore de sensations lancinantes. Ces sensations s'aggravent quand le patient est assis ou allongé, dans la soirée notamment, et sont soulagées par la station debout. Un parallèle avec le syndrome des jambes sans repos, qui se déclenche et se soulage de la même façon, et qui peut être associé...
Un syndrome aux origines mystérieuses !
La compréhension de cette affection est très incomplète. Plusieurs explications ont été proposées : une carence en fer, des anomalies du rythme circadien et de certains neurotransmetteurs comme la dopamine, le glutamate et les opioïdes. Six gènes ont aussi été identifiés comme facteurs de risque et d'autres maladies seraient associées à ce syndrome (insuffisance rénale, carence en fer, neuropathie, myélopathie, sclérose en plaques) mais ce lien demande à être confirmé.
Quel traitement ?
Le syndrome étant rare, les patients errent souvent de gynécologue en urologue, en passant par le généraliste, à la recherche d'un diagnostic et surtout d'un traitement qui les délivrerait. Plusieurs molécules seraient désormais susceptibles de les soulager¨... (Voir l`article au complet)
Pégé