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Pégé...Actualités en santé, mentale et autres !
12 novembre 2021

PSYCHOLOGIE : Combattre la masculinité toxique en Afrique !

Salut à tous,

Du site Québec Science : Des chercheurs et des organismes souhaitent implanter une culture de la masculinité positive en Afrique subsaharienne. Pour cela, il faut lutter contre le poids de l’histoire, des religions et de la pauvreté.  

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¨  Elles sont blanches, rouges, jaunes, panachées : les roses constituent le pain et le beurre de la ville de Naivasha, au Kenya. Dans les fermes où sont cultivées les fleurs qui seront coupées puis exportées en Europe, des ouvrières travaillent d’arrache-pied. Les conditions sont mauvaises et les salaires faibles. Et la route qui les y mène n’est pas pavée de roses.

   Naivasha et ses environs sont tristement célèbres pour leur haut taux de viols commis sur les femmes et les enfants. L’organisation non gouvernementale African Woman and Child Feature Service précise que les viols sont fréquents sur la route, où les femmes se font souvent donner de l’argent en échange de leur silence, mais aussi au travail, où elles évitent de dénoncer leur agresseur de peur de perdre leur emploi.

   Les choses pourraient changer progressivement, car de nombreux acteurs cherchent des leviers d’intervention. Leur cible principale ne sont pas les femmes, mais bien les hommes. Par exemple, l’Africa Alliance of YMCAs a créé un power space, un lieu où les jeunes hommes peuvent s’exprimer et acquérir des connaissances sur toutes sortes de sujets difficiles : la violence faite aux femmes, la contraception et les mutilations génitales féminines. «

Le fond de l’histoire !   

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   Pour intervenir efficacement, il faut d’abord comprendre comment ces dynamiques hommes-femmes se sont installées au fil de l’histoire, estime Marie Fall, professeure à l’Université du Québec à Chicoutimi et responsable du Laboratoire d’études et de recherches appliquées sur l’Afrique. Le continent « a vécu la traite arabe, qui a apporté l’islam sur le territoire, puis il y a eu la traite occidentale avec le christianisme dans son sillon, rappelle-t-elle. La plupart des sociétés africaines étaient matriarcales avant l’arrivée de ces religions qui ont beaucoup déstabilisé le continent en instaurant le patriarcat ».

   Les enjeux économiques et politiques font aussi partie du problème. « Dans un contexte où il y a beaucoup de conflits et où les hommes se trouvent souvent sans emploi, et donc incapables d’agir comme pourvoyeurs, ils peuvent devenir très agressifs parce qu’ils sentent qu’ils n’arrivent pas à jouer le rôle qu’on attend d’eux », indique la professeure Fall.

Le temps des bilans !

   Les équipes qui mesurent les retombées des différents ateliers de masculinité positive sont à l’œuvre depuis 2019, principalement dans des bidonvilles, où les problèmes associés à la masculinité toxique sont exacerbés. Elles recommuniquent avec les hommes qui ont participé à ces programmes. La collecte de données a dû s’arrêter à un certain moment en raison de la COVID-19, mais pendant ce temps, les chercheurs ont pu amorcer leur analyse et produire des résultats préliminaires.

Ces derniers sont porteurs d’espoir. Après avoir été sensibilisés, des hommes « trouvent par exemple qu’il est important d’avoir une bonne attitude et qu’il est possible que le rôle de pourvoyeur de la famille ne revienne pas uniquement à l’homme, signale Marie-Gloriose Ingabire. Mais il nous reste à évaluer les changements concrets dans les comportements ». ¨...( Voir l'article au complet )

https://www.quebecscience.qc.ca/societe/combattre-masculinite-toxique-afrique/

Pégé

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