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Pégé...Actualités en santé, mentale et autres !
8 juillet 2019

Schizophrénie : un mécanisme cérébral enfin identifié !

Salut à tous,

Du site Cerveau&Psycho : Les symptômes des patients schizophrènes seraient en partie dus au mauvais fonctionnement d’un type biimageen particulier de neurones, que l’on pourrait corriger. Ce qui fait naître un réel espoir de traitement.  

   ¨ Si vous demandez à une personne souffrant de schizophrénie de dessiner une simple horloge mécanique affichant 11 h 10, elle aura bien du mal à la représenter correctement. Souvent, les chiffres des heures seront disposés de façon irrégulière sur le cadran. Voilà un test qui permet de repérer une des anomalies cognitives dont souffrent certains patients schizophrènes. S’il ne représente qu’un diagnostic grossier, il illustre assez bien le fait que des mécanismes cognitifs fondamentaux (comme la perception du temps) sont altérés dans cette maladie, à cause de rouages défectueux dans la machinerie cérébrale.

   La schizophrénie est souvent mise en scène dans la littérature ou à l’écran autour de cas fictifs ou réels de « meurtriers schizophrènes ». Mais il ne s’agit en général pas de schizophrénie, plutôt de trouble dissociatif de la personnalité. Car la schizophrénie, qui est relativement répandue (environ 1 % de la population), est un trouble mental qui se décrit cliniquement par des altérations cognitives graves, avec un déficit de la mémoire et des fonctions exécutives (comme la planification, le contrôle du comportement ou la flexibilité mentale), accompagnées de symptômes dits positifs ou négatifs. Ces deux derniers termes prêtent à confusion, car ils ne procurent aucun avantage...

   En fait, les symptômes positifs correspondent à l’acquisition de comportements ou pensées pathologiques, que l’on ne retrouve pas chez une personne non atteinte : agitation, hallucinations, idées délirantes... À l’inverse, les symptômes dits négatifs (ou déficitaires) apparaissent comme le déclin de fonctions cognitives dites normales : émoussement des émotions, appauvrissement du discours, déficit de concentration, isolement social...

   Ces symptômes varient beaucoup d’un patient à l’autre, ce qui amène à répartir les schizophrénies en sous-classes. Par exemple, dans le cas de la schizophrénie « hébéphrénique », les symptômes négatifs, comme l’isolement social, figurent au premier plan. Au contraire, dans le cas de la schizophrénie « paranoïde », les symptômes positifs, comme les hallucinations ou un état paranoïaque, sont prédominants¨.

https://www.cerveauetpsycho.fr/psychiatrie/schizophrenie-un-mecanisme-cerebral-enfin-identifie-16970.php

Pégé

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