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Pégé...Actualités en santé, mentale et autres !
12 mai 2019

Syndrome d’épuisement professionnel : Reprendre le travail...

Salut à tous,

Du site The Conversation : La dépression, en lien avec un stress chronique et parfois aigu, se traduit par une grande fatigue émotionnelle, un cynisme vis-à-vis de son activité et une dilution du sentiment d’accomplissement au travail.  

file-20190502-103057-4nlw73   ¨ Le syndrome d’épuisement professionnel se manifeste en conséquence à la fois par une érosion de l’engagement (en réaction à l’épuisement), une érosion des sentiments (à mesure que le cynisme s’installe) et une érosion de l’adéquation entre le poste et le travailleur (vécu comme une crise personnelle).

La dépression est donc étroitement lié à un processus émotionnel, ce qui implique d’analyser le cheminement vers le retour à la vie professionnelle au prisme de ces émotions. Dès qu’il survient se met en effet en place un dispositif, inconscient ou non, de protection – psychologique et psychique – par rapport à un lieu de travail considéré comme toxique.

   L’adaptation à la gestion d'entreprise du modèle théorique de la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross sur le processus de deuil est à ce sujet particulièrement éclairant. Si l’on reprend ce modèle par analogie, la période de la dépression correspond aux sept premières étapes.

Des étapes identiques à celles du deuil !

   La première étape, c’est le choc. On arrive à un état physique où, quasiment, le corps ne fonctionne plus, ne répond plus. La personne vit un trop-plein vis-à-vis de son travail, une situation ressentie comme très violente.

   Vient ensuite la deuxième étape, celle du déni. C’est une caractéristique des gens victimes d'épuisement professionnel : les signaux qui indiquent le surmenage ne sont pas entendus, on ne veut pas voir que cela ne va pas malgré l’épuisement caractérisé. C’est là que la personne s’effondre – et ne peut plus faire grand-chose à ce stade, impuissante et dépourvue du moindre contrôle sur les évènements.

   Une phase plus ou moins longue de repos est alors nécessaire, au cours de laquelle apparaît – troisième étape – la colère. La colère est une émotion de réparation face à un préjudice, une frustration ou une injustice. On prend ici conscience du fond jusqu’auquel on est descendu, on est en colère contre tout – son travail, son employeur, l’organisation –, on a le sentiment qu’on n’a pas été respecté...

Un travail sur soi avant de reprendre le travail !

   Reprendre le travail implique donc de ne pas revenir trop vite, d’avoir fait cette traversée, pris un vrai recul et fait un travail sur soi pour comprendre ce qui nous est arrivé. C’est ce qui permet d’aborder les étapes suivantes, si l’on poursuit le parallèle avec la courbe du deuil, de l’acception à la sérénité qui permet d’envisager de nouveaux projets.

   Pour aborder la reprise du travail de façon la plus sereine possible, il faut au moins s’être interrogé sur tous ces facteurs et les avoir fait résonner dans sa propre expérience. Par exemple : comment puis-je gérer autrement ma charge de travail ? Ou alors, ai-je besoin de signes de reconnaissance explicites ? Que puis-je faire pour en recevoir ? ...   ( Voir l'article au complet )

https://theconversation.com/reprendre-le-travail-apres-un-burn-out-un-long-cheminement-emotionnel-116459

Pégé

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