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Pégé...Actualités en santé, mentale et autres !
19 avril 2020

La santé mentale au temps du confinement !

Salut à tous,

Du site Agence Science-Presse : Avec les semaines de confinement qui s’accumulent et celles encore devant nous, une question vient de plus en plus à l’esprit : comment ne pas devenir fou ? J’exagère peut-être un peu, mais le fait est qu’au-delà des dangers évidents reliés à la COVID-19, les « dommages collatéraux » liés à la réduction soudaine et importante de notre vie sociale doivent être aussi considérés. Voici donc quelques pistes pour aider à préserver une bonne santé mentale malgré tout.  

Da84hUcVQAAuPEn¨ « Ce que nous vivons est assez particulier. Un confinement général dont on n’a pas d’exemple, sauf en temps de guerre peut-être, en certains moments des guerres du moins. Or ce n’est pas une guerre. Ce n’est même pas un confinement du type de ceux que la guerre rend nécessaire. Il s’agit plutôt d’un exercice de patience et d’endurance livré au nom d’un ennemi invisible, imperceptible. […] Il faut donc se résoudre à être là où nous sommes, plantés comme des piquets au milieu du jardin de notre quotidien. Mais comment vivre ainsi retranché, dans un tel tourment diffus et lancinant? Comment continuer d’exister tout en craignant les contacts humains, alors que même en temps de guerre, bien au contraire, il convient de compter sur des rapports chaleureux pour espérer survivre? Autrement dit, comment vivre seuls, mais tous ensemble, dans une attente sans échéance? La vie est d’ordinaire attachée à l’action. Elle est désormais liée à l’immobilité. »

   Ces pensées du journaliste Jean-Francois Nadeau du journal Le Devoir, glanées sur les médias sociaux la semaine dernière, saisissent bien un danger du confinement dont on parle relativement peu en cette période de crise, celui de l’inhibition de l’action. Cette expression, que qu’utilisait Henri Laborit pour parler de « stress chronique » (et que je préfère parce que plus explicite sur ce qui se passe concrètement), désigne cet état d’attente en tension où l’on a l’impression que l’on ne peut plus rien faire devant un danger : ni fuir, ni lutter.

   Or dans nos vies d’humains, ces menaces sont devenues souvent symboliques mais leurs effets sur le corps n’en sont pas moins réels. Elles déclenchent les mêmes réponses physiologiques que devant une menace physique concrète comme une bête sauvage (ce qui est arrivé durant plus de 99% de l’évolution de notre espèce) : augmentation cardio-respiratoire, réallocation des ressources sanguines aux muscles au détriment des viscères et du système immunitaire, etc. Les ressources sanguines dans le corps étant limitées, cette réallocation vers la puissance musculaire pour la fuite ou la lutte est essentielle même si elle se fait au détriment d’autres systèmes car comme on risque de se faire bouffer dans les prochaines secondes, on se fout un peu de notre système digestif ou immunitaire dans l’immédiat.

   Le problème, c’est que ces remaniements vasculaires et hormonaux qui furent essentiel à notre survie, toujours présent en nous aujourd’hui, ne sont pas faits pour durer de manière chronique des jours et des jours. Par exemple lorsqu’on est confiné et anxieux devant une menace bien réelle mais invisible et diffuse comme un virus.

   Il faut alors trouver un moyen de donner l’impression à notre corps qu’on agit pour faire baisser ce stress hyper néfaste pour le système immunitaire (les études là-dessus ne se comptent plus). Donc « fuir » dans l’imaginaire de toute activité qui nous passionne, ou « combattre » l’inertie en bougeant, en allant faire les courses, du vélo ou jogger (et en demeurant à 2 mètres des autres bien sûr en faisant ces activités). Et pourquoi pas ne pas faire un léger détour pour cogner chez un.e ami.e, se reculer sur le trottoir à au moins 2 mètres, et avoir une petite jase réconfortante et enrichissante avec elle ou lui en toute sécurité sous le soleil printanier ? Ça aussi c’est faire preuve d’imagination pour déjouer l’inhibition de l’action…¨... ( Voir l'article au complet )

https://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2020/04/06/sante-mentale-temps-confinement

Pégé

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